Même si nous n’avons pas de boule de cristal, les nouvelles semblent inquiétantes : possibilité d’un conflit nucléaire global (on n’aurait plus trop de questions à se poser), hausse des prix de l’énergie et des matières premières, ralentissement économique, pénurie de main d’œuvre, mutations technologiques. Tout cela pourrait effectivement représenter des menaces sur l’ensemble des secteurs économiques.
Que faire pour protéger son business ?
Voici quelques éléments de réflexion qui peuvent s’adapter à la plupart des business :
1. La piste principale, qui reste valable quelle que soit la conjoncture : avoir une approche résolument tournée vers les clients. Pas besoin de multiplier les sondages. En revanche, se préoccuper en permanence d’améliorer l’expérience client. Du product to market au service client, en passant par toutes les phases de la vente, prévente et post-vente.
L’accompagnement du client reste l’enjeu primordial, et sa satisfaction, votre préoccupation quotidienne.
2. Verdir son modèle économique. Cela fait partie des attentes, à la fois des partenaires (clients, fournisseurs, salariés…) et d’une satisfaction morale propre : contribuer à ne pas épuiser les ressources naturelles.
C’est à la fois une source d’économie à venir, et un potentiel de communication favorable pour l’écosystème de l’entreprise.
3. Améliorer l’outil de production. Pour le rendre plus compétitif et plus vert, réduire les coûts de production (physique et prestation). Cela peut représenter l’une des opportunités qu’offre la digitalisation : la possibilité d’améliorer les process, réduire les coûts, voire enrichir le travail des collaborateurs.
4. Une autre catégorie de vos partenaires stratégiques, ce sont les salariés, de fait. Leur mobilité accrue représente à la fois une opportunité et un problème. Le danger est de former « à perte » des collaborateurs qui mettront en œuvre le savoir-faire acquis chez vos concurrents. L’opportunité est la chance accrue de trouver la ou les perles rares. Si plus de collaborateurs passent par chez vous du fait du turnover, vous avez plus de chances de rencontrer les bons. A vous de savoir les retenir. Effectivement, cela passe par le sens de ce qu’ils auront à faire dans votre entreprise, le sentiment d’accomplissement, la souplesse, et aussi tout ce que vous leur apporterez, du point de vue humain et technique.
C’est un nouvel axe d’investissement !
5. S’entourer pour vaincre la solitude. Je ne parle pas que des coaches et prestataires de tous domaines, je parle aussi des clubs d’entreprises. Rien de tel que de rencontrer ses pairs, non seulement pour échanger sur les meilleures pratiques, pour trouver de nouveaux partenaires, mais surtout pour rester humain !!!
Bien sûr, la dimension humaine reste l’une des majeures parties du travail de l’entrepreneur et du chef d’entreprise, et bien sûr, c’est l’une des valeurs fortes de Business Excellence 360. Ce n’est pas pour rien que trois de ces 5 axes de réflexions portent directement sur l’humain, car c’est avant le financier l’enjeu des entreprises de nos jours.
Comments